Vendredi 30 novembre, après une matinée consacrée à l’organisation
(réservation
à
l’office du tourisme pour la visite des mines de Chuquicamata (gratuite!),
achats des billets de bus pour San Pedro, impression des topos de randos pour
les prochaines étapes, ….), nous partons visiter les mines de cuivre à
ciel ouvert de Chuquicamata.
La présense de cuivre était déjà connue des premiers habitants,
mais c’est en 1915 que débute vraiment l’exploitation des gisements par une société
américaine.
La ville minière de Chuquicamata est alors créée à proximité pour loger les
ouvriers.
L’exploitation de la mine devait durer 50 ans. Ҫa
fait déjà
presque 100 ans, et ce n’est pas terminé ! En 1969, le Chili rachète
51 %
des actions de l’entreprise américaine, et en 1971, le pays nationalise les
mines de cuivre. Elles sont aujourd’hui exploitées par la CODELCO.
Et pour sortir les matériaux de ce cratère immense, des petits camions…
Aujourd’hui, il y a environ 16 000 personnes qui travaillent pour la mine, dont 5 000 dans la mine.
La roche contient 1 % de cuivre : pour chaque tonne de cuivre récoltée, 99 tonnes de déblais doivent être stockées, et ҫa prend de la place ! (= 200 000 tonnes de déblais par jour…)
Aujourd'hui, le cuivre est utilisé dans tous les produits électroniques (téléphones...), mais également de plus en plus dans les hopitaux pour ses caractéristiques anti-bactériennes, et dans les vêtements techniques.
Il resterait pour encore 100 ans d'exploitation dans la mine de Chuquicamata. Il n'y a qu'un petit problème : plus on creuse profondément, plus on doit élargir les bords... mais au bord il n'y a pas de cuivre, on sort de la faille !
Du coup, à partir de 2018 commencera l'extraction souterraine ! Moins chère et qui apparement devrait réduire de 90 % la pollution engendrée.
Au retour, vu la chaleur, nous nous accordons une bonne glace, une petite partie de ping-pong, et nous prenons finalement le bus pour San Pedro de Atacama, où nous attendent nos 2 couchsurfeurs, Martial et Diego.
Il resterait pour encore 100 ans d'exploitation dans la mine de Chuquicamata. Il n'y a qu'un petit problème : plus on creuse profondément, plus on doit élargir les bords... mais au bord il n'y a pas de cuivre, on sort de la faille !
Du coup, à partir de 2018 commencera l'extraction souterraine ! Moins chère et qui apparement devrait réduire de 90 % la pollution engendrée.
Au retour, vu la chaleur, nous nous accordons une bonne glace, une petite partie de ping-pong, et nous prenons finalement le bus pour San Pedro de Atacama, où nous attendent nos 2 couchsurfeurs, Martial et Diego.
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