mardi 6 novembre 2012

SUCRE

Lundi 5 novembre au matin, nous arrivons à Sucre, la capitale de Bolivie !





Puis, après une bonne douchefinalement, une lessive, un appel à la famille, on va manger au marché !



Puis, on visite le couvent de la Recoleta, fondé en 1600 par les fransiscains. Jolis cloîtres, patios, peintures, armes de tribus amazoniennes qui rappelle l'époque où les fransiscains allaient évangéliser les tribus amazoniennes... et un très grand arbre...


A la sortie du musée...


 
 
Bon... elle avait oublié qu'elle nous invitait... (après un Pisco Sour et une bouteille de vin de Tarija - Sud Bolivie très bon !).
 
Le lendemain matin...
 


 
Puis nous visitons la Casa de la Libertad, d'une grande importance historique puisque c'est dans l'une de ses salles que fut réuni le 1er congrès constituant de Bolivie qui signa l'acte d'indépendance le 6 août 1825.
 
Mais revenons un peu et très rapidement sur cet épisode de la guerre d'indépendance.
 
Les premiers à se rebeller furent les indiens, surexploités et n'ayant aucun droit. Ces différentes rebéllions furent très sévèrement réprimées. Puis les métis et enfin les espagnols nés en Amérique, qui en avaient marre de la domination de l'Espagne, commencent à se rebeller également. Ainsi les premiers soulèvements ont lieu vers 1809. Deux personnalités vont mener ces batailles.
 
Après la libération du Chili et de l'Argentine (avec l'aide de l'Angleterre) (1810), San Martin remonte vers Lima en libérant quelques provinces du  Pérou, mais pas le Haut Pérou (dont fait partie la Bolivie).
 
Le nord est libéréré par Simon Bolivar (Caracas 1783) dont l'idée d'une Amérique latine unie et libérée des espagnols lui vient lors de son séjour à Paris où il assiste au sacre de Napoléon Bonaparte et fut inspiré par la Révolution française. Fransisco de Miranda, Bolivar et son bras droit Jose Antonio de Sucre libérèrent le territoire de la Grande Colombie : Venezuela, Equateur, Colombie actuelle.
 
Bolivar et San Martin se rencontrent à Guayaquil en Equateur et décident de laisser Bolivar gérer la suite. En 1823, la dernière grande bataille à Ayacucho est remportée par Sucre.
 
La Bolivie a été nommée en l'honneur du libertador et sa capitale a pris le nom de son Maréchal et 1er Président, Sucre. La capitale fut ainsi établie à Sucre, car elle était proche de Potosi et de ses mines. Vers 1890, le centre politique est transféré à La Paz (plus proche de la mer et des mines actuelles (chute du cours de l'argent et augmentation de celui de l'etain), plus près du commerce avec le Pérou).
 
En 1825, la Bolivie est un des pays les plus étendus du continent, et le plus riche grâce aux mines d'argent de Potosi.
Visionnaire, Bolivar souhaitait entre autre une école et une société qui ferait abstraction des classes sociales, des races et des sexes. Evidemment, ça n'a pas plu à tout le monde et Bolivar et Sucre ont dû fuir de Bolivie. Sucre fut assassiné et Bolivar mourut dans la pauvreté en 1830.
 
 Bref, ce fut un musée très intéressant !
 
L'après-midi, nous sommes allés visités le musée de l'art indigène consacré aux tisserands locaux. En effet, la région de Sucre est très connue pour ses tissus, comme nous le verrons dans nos prochaines aventures ! Très beau musée également !
 


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