jeudi 28 février 2013

TRAVERSÉE VILLA O'HIGGINS (GLACIER) - EL CHALTEN

Mercredi matin, nous prenons le bateau qui mène au poste frontiére de Candelario Mancilla, de l'autre coté du lac O'Higgins.


Et effectivement, ça se lève et on peut bien profiter des eaux turquoises du lac. Les rivières et les lacs de la région sont de cette couleur car les eaux proviennent des très nombreux glaciers de Patagonie. L'ambiance sur le bateau est très sympa et on parle un peu avec tout le monde.
Puis, après 3h de trajet...


Des passagers descendent mais nous, nous continuons pour voir le glacier O'Higgins se jeter dans le lac !
L'exutoire de ce lac est le Rio Pascua, une des nombreuses rivières privées du Chili. Celle-ci appartient à une entreprise espagnole.

Après une petite heure de bateau...



L'immense glacier O'Higgins est juste un des bras du champ de glace sud, une énorme zone de glace et la 3ème réserve d'eau douce du monde.

Petit à petit, nous nous approchons du glacier...



Par moment, des blocs se détachent...


On reste comme ça une heure, à regarder le glacier et attendre que des blocs tombent...



Puis, nous rentrons à Candelario Mancilla, où nous passons la nuit au camping.






Au camping, nous rencontrons un américain et un suisse qui font le trajet en sens inverse.



Le jeudi matin, réveil très matinal...


Et nous partons donc à pied pour passer la frontière Chili - Argentine et arriver à El Chalten, situé au pied du Fitz Roy ! Une chance, il fait grand beau !

Nous montons donc en direction du col qui marque la frontière entre les 2 pays, quand au détour du sentier...







Finalement, 7 h après le départ, nous arrivons au Lago del Desierto.




Nous finissons les derniers 37 km de piste qui nous séparent de El Chalten en stop.


Nous arrivons donc assez tôt à El Chalten, un village fondé en 1985 au pied du Fitz Roy et du Cerro Torre, très touristique, mais on comprend vite pourquoi !


mardi 26 février 2013

VILLA O'HIGGINS

Pour aller à Villa O'Higgins, il faut prendre un bac à Puerto Yungay pour traverser un fjord.



Et nous traversons ce bras de mer, avant de reprendre la superbe route qui mène à Villa O'Higgins, dernier village de la Carretera Austral.





Pendant la dictature, quasiment toutes les grosses rivières de Patagonie ont été vendues ou données à des entreprises privées et étrangères pour qu'elles y construisent des barrages, ce qui inonderait des zones aux écosystèmes uniques et menacant des espèces déjà en voie d'extinction... L'électricité produite serait ensuite vendue à Santiago, impliquant la construction de milliers de kilomètres de lignes à haute tension, à travers des paysages jusqu'à présent vierges... Un mouvement de protestation est en marche et on voit régulièrement dans la Patagonie chilienne des panneaux "PATAGONIA SIN REPRESAS" (pour en savoir plus, rendez-vous sur leur site).

Nous arrivons à la nuit à Villa O'Higgins.




Lundi matin, on part se renseigner sur ce qu'il y a à faire ici...



Nous finissons par trouver une carte, et effectivement, il y a beaucoup de sentiers ! Mais nous n'avons que 2 jours, car nous prenons le bateau mercredi pour rejoindre El Chalten en Argentine.

Nous rentrons au camping pour manger puis partons en rando.



Puis, il est l'heure de rentrer au camping.

Sur la Carretera Austral, le choix de nourriture est assez limitè... Qunad on se fait de la grande cuisine, on se fait une sauce avec tomates, oignons, poivrons, épices et fromage d'ici (sorte de mozza ou gouda en lamelles), avec des pates, ou du riz...


Le soir, nous rencontrons Ricardo, le proprio du camping (on était jusqu'à présent tout seul dans le camping).



Avec son frère, travaillant comme guide, ils ont construit un camping avec toilettes séches, eaux chauffées au poile à bois, etc... c'est sympa.

Le lendemain, nous partons pour une rando vers le glacier Mosco.


Nous montons dans la forêt au dessus de Villa O'Higgins.



Et nous poursuivons dans la forêt, avec parfois de beaux miradors sur les montagnes avoisinantes.



Puis, nous quittons la forêt et montons le long du torrent dans une vallée de plus en plus abrupte...



Mais nous poursuivons dans des pierriers de plus en plus fin et instables, et de plus en plus raides...


Nous faisons donc demi-tour, sans avoir vu le glacier, pourtant tout proche. On en verra d'autres ! Nous refaisons le chemin en sens inverse.


Nous finissons tout de même par rejoindre le village après une bonne journèe de marche.